1. |
Sur le chemin du monde
05:10
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Si ton silence m’apaise
Juste après le sol dièse
C’est que nous sommes unis
Sous la corde de mi
C’est que nous sommes libres
D’aller vers l’infini
Si tu me fais de l’ombre
Quand le soleil m’inonde
C’est pour me protéger
De ma cupidité
C’est pour nous redonner
Un peu de légèreté
Si tu abandonnes alors moi je te donne
Si rien ne sonne, tu arpèges une trêve
Comme une fièvre
Avant d’laisser glisser avec agilité
Et sensualité
Une onde de volupté
Sur la corde de ré
Si ta route devient belle
Si ma route devient grande
C’est que nous sommes 2
C’est que nous sommes 2
Sur le chemin du monde
Nos âmes vagabondent
Et si je viens chercher
Ton regard égaré
C’est pour venir défier
Toutes tes habitudes
C’est pour laisser tomber toutes nos certitudes
Et nos chemins se croisent alors
Sur ta guitare qui frappe encore
Et sur mon cœur qui bat plus fort
Pour que notre hymne s’envole ailleurs
Et que ma voix chante si loin, et que ma voix chante si loin, si loin de toi, si loin de moi, si loin de nous, si loin
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2. |
Mon coeur confiné
03:55
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J’ai bien tout fermé, les portes, les fenêtres
Tout éteint, tout laissé à l’aveuglette
Plongé mes ardeurs dans ma tanière
Et confiné mon cœur en solitaire
J’ai bien tout rangé, toutes mes espérances
Et gardé mes pensées, tous mes rêves sous silence
J’ai fait c’que t’as dit, j’ai laissé faire
Toute seule dans mon nid à l’autre bout de la terre
J’ai tout accepté, mes doutes, ton absence
Tout ce temps suspendu à mon errance
J’ai fermé les yeux, nous volions toujours
Comme ces deux oiseaux en mal d’amour
Derrière le rideau j’ai cru apercevoir
Ton corps se balancer doucement dans le noir
Tes hanches bouger sous mes yeux engourdis
Et ton rire résonner sur la ville endormie
Alors tu t’es mise à danser
Rien ne pouvant arrêter
Ce mouvement emmêlé
Ce besoin de liberté
De mon îlot déserté
J’aurais voulu enlacer
Tes beaux contours embrumés
Derrière ma vitre glacée
J’ai bien tout fermé les portes les fenêtres
Mais je t’ai tout donné à l’aveuglette
Mes rêves mes ardeurs de ma tanière
Et mon cœur confiné en solitaire
Je n’ai pas rangé mon espérance
Et mon âme chante en toi sur cette danse
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3. |
Les bras de Poséidon
02:35
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Si tu me dis que c’est ma dernière chance,
Je m’envolerais pour toucher l’horizon
Si tu me dis que c’est la dernière danse
J’irais valser jusqu’à écorcher nos talons
Et s’il n’y a plus rien en haut de la falaise,
Que le creux de la mer alors nous plongerons
Et sous les vagues et le chant des sirènes
Nous retrouverons l’espoir de nos premières passions
Si je ne suis plus ta belle hirondelle,
Je revêtirais l’habit du Goéland
Si tu te lasses de mes ritournelles,
J’irais chercher la prose au-dessus de l’océan
Et s’il n’y a plus rien à aimer dans le ciel, qu’un trou dans les nuages alors nous sauterons
Et sous la pluie et le chant des baleines, nous quitterons nos ailes pour renaître poissons
Et si sous l’eau tu t ‘ennuies de plus belle
Que les perles de mer ont perdu leur éclat
Je bâtirais un radeau de bohème
Tu chanteras l’espoir en t’accrochant au mât
Et s’il n’y a plus rien sous les voiles
Que le souffle du vent qui s’emballe
Comme des moussaillons sur le pont
Nous sifflerons l’amour du large
Nous jetterons tous nos bagages
Dans les bras de Poséidon
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4. |
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Une hirondelle
Prend le soleil
Étire ses ailes
Sous une ombrelle
Face à la mer
Qui est si belle
Chante son amour
Inconditionnel
Au beau poisson
Prince des fonds
Dont le corps glisse
Sous les abysses
Mais l’Apollon
La vague à l’âme
Rêve de voler
Vers le papillon
Qui papillonne
Vers l’anémone
Désenchantée
Dans la chaleur de l’été
Sous les rythmes endiablés
Du xote et du samba-reggae
Les amours passent
Et s’entrelacent
D’une danse à l’autre jusqu’à la fin de l’été
Uma andorinha
Pega o sol
Na sua sombrinha
O Girassol
De Frente ao mar
Maravilhosa
Ela Canta seu amor
Apaixonada
Ao peixe, lindo
Mestre do mar
Nadando belo
Entre os abismos
Mas o Apollo
Tem um segredo
O seu amor
Por uma borboleta
Mas ela vibra
Por uma rosa
Desencantada
No calor do verao
Com ritmos do axé
Do Xote o do samba-reggae
Amores passam
E se entrelaçam
Numa dança louca
Até o final do verão
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5. |
L'attente
03:35
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J’attends sur la dune
J’attends sous la lune
J’attends sous les étoiles
J’attends dans l’errance
J’attends les silences
J’attends de l’espoir j’attends
Attends
Que le ciel s’éclaircisse
Que les ombres passent
Que les nuages s’effacent
Attends
Que les vagues à l’âme se perdent dans les océans
Que la mer emporte les bateaux jusqu’aux portes du vent
Et que la vie reprenne son souffle à la lisière du volcan qui gronde
Attends
Que l’ouragan balaie toutes les vérités que tu proclames
Attends
Que les pyramides qui portent les fous s’affolent et s’affalent
Attends
Que la misère s’invite à ta table et que tu lui donnes enfin le pain qu’elle réclame
Attends encore un peu
Attends encore un peu
Que les rumeurs et les râles ne s’éloignent
Que les coups qui pleuvent ploient sous la plume de ton poème
Attends
Que les drapeaux se ternissent, fatigués de porter l’orgueil des victoires
Attends
Que les hommes fléchissent et sautent de leur plongeoir de diamants illusoires
Qu’ils touchent le fond des abysses pour renaître poisson-lune
J’attends de voir repousser les arbres en proie aux flammes
Et que nous puissions danser à l’ombre du ficus et des érables
J’attends, dans la forêt, que mes poumons se remplissent d’air
Et que mon corps d’amazone nue et libre pousse son cri de guerre
Solitaire, éphémère
J’attends de pouvoir marcher pieds nus, sur les routes du monde
Sur tes doutes en déroute
Et que l’herbe soit douce
Qu’elle soigne mes plaies et caresse mes morts
Qu’elle me console de ton absence et de ton indifférence.
J’attends que tu me dises
« Merde mais pourquoi, j’ai pu croire un instant être plus important que toi. »
Durant toute cette attente, je t’attends
Dans mes nuits de bohème, j’attends que tu m’étreignes
Dans mes rêves les plus fous j’attends d’être tienne
Et j’attends cette seconde où tu dis que tu m’aimes
Le temps d’un baiser, le temps d’un soupir
Balayant tous mes empires
Quand je sais que plus rien n’est riche
Quand je sais que plus rien n’est vrai
Quand je sens que plus rien n’est sûr
Quand je sais que je t’ai tant attendu
Et que je t’ai enfin près de moi
J’attends encore un peu
J’attends un signe de toi
Un sentiment j’attends
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6. |
Bom au coeur
04:30
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Meu amor
Quand as-tu fui
Minha dor
Ma mélancolie
Eu não vi você andar
Tu n’as pas vu mes larmes dans le brouillard
Meu ardor
Quand as-tu pris
Este barco da liberdade
Eu não vi você voltar
J’ai perdu ton âme dans le noir
Mas querida não chora
Estou aqui
Mon bateau a pris le large juste cette nuit
Une brise éphémère
Com você quero ser
Meu bem eu não sinto
A batida qui faisait de nous
Une pierre qui roule dans la mer
O samba populaire
Meu bem não tenha medo
Fico aqui
Mon esprit s’est envolé juste une nuit
Une rêverie solitaire
Com você quero ser
Ne me laisse pas
Nao vai embora
Nai deixe me ir
Je te sens partir
Ailleurs
Bom au cœur
De Paris à Salvador
O meu amor
Pour recommencer ailleurs
Bom au cœur
De Paris à Salvador
O meu amor
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7. |
Au meme tempo
03:52
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Au même tempo
Sans crier gare
Sur l’même bateau
Sous l’pont des arts
Un peu tango
Un peu en retard
Une même allure qui allie nos regards
Au même tempo nous chanterons
Toutes les histoires toutes les passions
Au même tempo nous unirons
Nos anicroches à l’unisson
Un balancement qui accélère
Dans une cadence plutôt légère
Un désir fou d’entendre le monde
Tambouriner à la même seconde
Ce même tempo qui nous relie
Cette démesure en harmonie
Ce battement au ralenti
Quand tu me dis
Que je suis à toi
Que toi aussi tu crois en moi
Que tu marcheras au même pas
Quoi qu’il arrive que tu me suivras
Dans mes errances et mes fracas
Et tout ça en même temps que moi
Au même tempo
Valse ou Tango
Au même tempo
Blues ou Fado
Au même tempo
Swing ou Forro
Au même tempo
Samba ou slow
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8. |
Na pele
04:55
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Un à un j’ai conquis les nuages
Qui me faisaient ombrage
Sur ta peau
L’air de rien j’ai posé mon ancrage
Mes fleurs mes coquillages
Sur ta peau
Notre étreinte exhale l’effluve
De nos corps qui se parlent
Ton arôme ancre mes errances
Dans l’écorce dense de ton âme
Comme une trace
De nos voyages
Ton sillage
Glisse sur ma peau
Se perd dans les flots
Quitte le bateau
M'emmène plus haut
Rejoint les oiseaux
Parfume mes mots
Parcourt mon dos
Imprègne mes os
Eu sempre quero mais da sua pele
Eu sou viciado na tua pele
Ainda quero respirar a sua pele
E misturar me com a tua pele
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9. |
Un amour d'hiver
04:47
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Un rêve s’achève
Les oiseaux se taisent
Et les chants s’effacent dans le vent qui se lève
Les arbres frissonnent, et soufflent un dernier soupir
Dans le jardin de nos souvenirs
Nos baisers s’envolent
Sur les feuilles d’automne
Et si je te perds dans le froid de l’hiver
Mon manteau a réchauffé tous nos sourires
Et a caché ton cœur qui s’endort sous les fleurs, les rires et les pleurs
Les promesses d’un avenir
Les chuchotements d’un été qui s’étire
Les secrets s’envolent
Sur les feuilles d’automne
Et si je m’éloigne à l’aurore boréale
C’est que cette chanson d’hiver
A recouvert notre amour éphémère
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10. |
Absinthe absence
04:34
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Sous le soleil qui brûle
Plus rien ne brille
Plus rien ne bouge
Plus rien n’avance
Sous la chaleur qui frappe
Plus rien ne vibre
Pas même l’amour
En somnolence
Sous ce soleil qui dure
J’attends lascive
Que tu reviennes
Que tu me dises
Où as-tu caché ton ombre
Qui me protège
Quand as-tu fait ?
Où l’as-tu mise ?
A l’heure chaude ton absence
Est comme l’absinthe qui danse
A corps perdu, mon âme est grise
J’écoute le serpent qui siffle le souvenir des délices
Un souffle acide dans mon errance
Je sens cette brise qui soulève
Mon corps qui s’essouffle et sommeille
Mais ton absence comme le soleil
Ont attaché mes ailes
Alors j’attends que l’absinthe me mène jusqu’au ciel
Dans mon paradis artificiel
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11. |
Canto de Iemanja
06:05
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Iemanjá, Iemanjá
Iemanjá é dona Janaína que vem
Iemanjá, Iemanjá
Iemanjá é muita tristeza que vem
Vem do luar no céu, vem do luar no mar
Coberto de flor, meu bem, de Iemanjá
De Iemanjá a cantar o amor e a se mirar
Na lua triste no céu, meu bem, triste no mar
Se você quiser amar, se você quiser amor
Vem comigo a Salvador para ouvir Iemanjá
A cantar, na maré que vai e na maré que vem
Do fim mais no fim do mar, bem mais além
Bem mais além do que o fim do mar, bem mais além
Iemanjá, Iemanjá
Iemanjá é dona Janaína que vem
Iemanjá, Iemanjá
Iemanjá é muita tristeza que vem
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Vicente e Marianna Paris, France
Quand Vincent Muller, guitariste formé dans les écoles de Samba, rencontre Marianne Feder, chanteuse éclectique aux couleurs à la fois chanson & jazz, c’est pour partager leurs voyages et leur passion pour la musique brésilienne. Ils forment en 2017 leur duo « Vicente e Marianna » et enregistrent ce premier album avec la complicité de SOAP. ... more
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